octobre 2011 par Benoît Thévard
Lorsque vous avez compris le phénomène du pic pétrolier, vous pouvez appréhender le problème de plusieurs façons.
Vous pouvez déprimer à cause d’un sentiment d’impuissance puisque vous dépendez, comme tout le monde, de cette énergie abondante et peu chère. De plus, vous ne voyez pas de possibilité d’échapper au marasme général qui nous attend. Vous mettez alors ce problème dans un coin de votre esprit pour ne pas trop y penser et vous continuez à vivre, rassurés par l’inconscience de tous ceux qui vous entourent.
Vous pouvez y voir une fabuleuse opportunité de changer de paradigme, de réorganiser votre vie, celle de vos voisins, de votre quartier ou de votre ville, car vous êtes conscient que nous ne pourrons jamais plus disposer d’une telle manne énergétique. Vous êtes tout excité par l’ambitieux changement qui se dessine et par cette possibilité de construire votre vie par vous-même et plus en fonction de ce que vous impose la société.
Enfin, vous pouvez avoir l’espoir de voir émerger une solution, LA solution qui vous permettra de ne rien changer ou presque à votre mode de vie. Vous espérez que, comme pour toutes les innovations technologiques, il vous suffira de vous rendre au supermarché et de remplir un chèque (ou faire un crédit) pour résoudre le problème. Après tout, il n’y a pas de raison que cela change, nous avons toujours fait comme ça.
C’est souvent autour de cette dernière possibilité que se situent les débats. Quelles solutions techniques nous permettraient de ne rien changer ou presque ? Dans combien de temps seront-elles prêtes ? Combien coûteraient-elles ?